Le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, Nicolas Schmit, a participé les 9 et 10 juin 2014 à la 103e Conférence internationale du Travail à Genève. Comme chaque année, une délégation tripartite luxembourgeoise, composée de représentants du gouvernement, des employeurs et des salariés, a également pris part aux travaux.
Le travail décent, la mise en œuvre de politiques migratoires équitables ainsi que le renforcement de la convention sur la lutte contre le travail forcé figurent au centre des discussions de cette réunion annuelle.
Élimination effective des nouvelles formes du travail forcé
Dans son discours en plénière, Nicolas Schmit a d’emblée rappelé l’importance de l'action de l'Organisation internationale du Travail pour l'élimination effective des nouvelles formes du travail forcé. Concernant le dossier de la transition de l'économie informelle vers l'économie formelle, le ministre a insisté sur le degré de vulnérabilité et de précarité auquel sont exposés de nombreux travailleurs pauvres et privés de droits à la sécurité et à la protection sociales. Il a également abordé le fléau du chômage des jeunes et souligné la nécessité de préserver la formation et l’éducation des coupes budgétaires imposées par les politiques d’austérité. Le ministre a finalement exprimé le plein appui du Luxembourg en faveur de l’action menée par l’Organisation sous l’égide de son Directeur général Guy Ryder.
Dans le cadre du "Sommet sur le monde du travail" organisé par le Bureau international du Travail, Nicolas Schmit a également participé à une table ronde de haut niveau sur le thème "Développer l’économie par des emplois décents", conjointement avec des représentants ministériels, des employeurs et des syndicats. Les panélistes étaient notamment invités à débattre sur les meilleurs moyens de tirer parti de la création d’emplois de qualité pour stimuler le développement.
En marge de la session, le ministre a apporté son appui à la campagne intitulée "Carton rouge au travail des enfants" - initiée par l’OIT - en rejoignant le mouvement mondial contre le travail des enfants.
Communiqué par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire et le ministère des Affaires étrangères et européennes – représentation permanente auprès des Nations unis à Genève.