Nicolas Schmit à la conférence interministérielle de l'UNHCR et à la centième session du Conseil de l'Organisation internationale pour les migrations à Genève

Le 7 décembre 2011, le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration, Nicolas Schmit, a assisté à la conférence interministérielle de l’UNHCR ainsi qu’à la centième session du Conseil de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour les migrations à Genève.

L'évènement interministériel de l’UNHCR a eu lieu à l’occasion du 60e anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et du 50e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie.

Lors de son intervention en plénière, le ministre Schmit a souligné que "nous traversons une période de grandes turbulences. Une période certes lourde de difficultés, mais aussi riche de possibilités pour le progrès de l’humanité. Il nous faut répondre aux attentes de tous ceux qui, à travers le monde, sont en quête de paix, de sécurité et de dignité. Ceci est encore plus vrai en ce qui concerne les mineurs non-accompagnés. Ces enfants, se trouvant en dehors de leur pays d’origine, séparés de leurs proches méritent toute notre attention. Mon pays a depuis toujours veillé à l’intérêt supérieur de l’enfant. Le Luxembourg préconise le non-refoulement des enfants vers leur pays d’origine, respectivement prend garde à ce que ces enfants ne soient pas placés dans une structure fermée, mais confiés à un tuteur légal ou à des institutions ad hoc, afin de trouver une solution adaptée à leur âge et à leur situation. Je le dis clairement, aucun mineur, aucun enfant n’a sa place en rétention, c’est un principe que nos sociétés attachées aux droits de l’enfant devraient respecter."

En outre, le ministre a assisté à la centième session du Conseil de l’OIM qui s’est tenu du 5 au 7 décembre 2011.

Dans son intervention, le ministre Schmit a rendu "hommage à ces peuples du monde arabe qui ont écrit une nouvelle page d’histoire en ouvrant une perspective nouvelle à la démocratie. Ce sont surtout les jeunes qui ont courageusement mené ce combat. Nous – pays européens – nous partageons aujourd’hui une responsabilité à l’égard de la consolidation des nouvelles démocraties: notre réponse doit être un soutien au développement économique et social permettant la création d’emplois et non pas la fermeture des frontières et le repli. À cet effet, nous devons poursuivre activement un dialogue sur les questions migratoires."

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