Jean-Claude Juncker a tout d’abord expliqué aux députés que le ministre Nicolas Schmit avait accompagné en décembre 2010 son fils avec l’intention de s’informer en tant que père sur les raisons de la convocation de son fils.
Jean-Claude Juncker a dit ensuite qu'il avait convoqué le ministre Schmit afin que ce dernier prenne position par rapport aux reproches formulés dans le rapport en question. Se référant aux propos de Nicolas Schmit, le Premier ministre a rapporté devant le Parlement que le ministre Schmit reconnaît aujourd’hui qu’il aurait dû s’abstenir de faire des déclarations sur la disproportionalité des moyens employés par la police et que celles-ci n’avaient pas de relation directe avec les actes qui ont été reprochés à son fils. Nicolas Schmit le regrette profondément et s’excuse s’il a pu conférer l’impression à l’agent de police qu’il a agi davantage en tant que ministre que père de famille.
Ensuite, le Premier ministre a dit que le ministre Schmit récuse d’avoir tenté d'exercer une quelconque pression sur l'agent de police.
Finalement, le Premier ministre a indiqué que l'agent de police tout comme la Police dans son ensemble ont convenablement fait leur travail dans le cadre de ce dossier mais que certains propos tenus dans le cadre de l'enquête ont fait l'objet de divergences d'interprétation.
À la fin de sa déclaration, le Premier ministre a réitéré sa confiance envers le ministre Schmit et a conclu qu'une démission du ministre Nicolas Schmit n'était pas indiquée.