Nicolas Schmit au sujet de ses fonctions ministérielles

L'essentiel: À peine élu ministre du Travail et de l'Emploi, vous êtes déjà confronté aux prévisions d'un chômage qui ne cessera d'augmenter d'ici 2014. Le ministère est-il un "cadeau empoisonné"?

Nicolas Schmit: Je récuse cette idée. Certes, ma mission sera difficile, mais j'ai été élu, j'ai la confiance pour trouver des solutions en sachant que ce n'est pas le ministre du Travail qui va créer des emplois. Il peut créer le cadre pour inciter l'économie à le faire.

L'essentiel: Quel cadre proposez-vous pour soutenir les jeunes diplômés qui cherchent un emploi à la rentrée?

Nicolas Schmit: D'ici octobre, on développera des formes de contrats subventionnés jusqu'à 50 % par l'État et on les promouvra auprès des entreprises. Cela aidera les jeunes qualifiés qui, en temps normal, trouvent un emploi sans problème.

L'essentiel: Une de vos priorités est la réforme de l'Adem. Qu'est-ce que la réforme devrait changer pour les demandeurs?

Nicolas Schmit: La loi, qui devrait passer avant la fin de l'année, rend l'Adem plus efficace sur le marché de l'emploi. H faut individualiser le service pour le demandeur, le prendre en charge, mieux dresser son profil, lui offrir des formations pour, finalement, mieux réussir à l'amener vers l'emploi.

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